11 février 2022
Salut, aujourd’hui, je vous retrouve pour vous raconter une journée bien remplie à visiter l’Atomium et le Design Museum de Bruxelles.
Accompagnée de mon amie Léa, que j’ai rencontrée durant la semaine d’intégration, nous avons commencé par l’iconique Atomium.
Sous le ciel bleu de Laeken, nous avons découvert cette construction hallucinante. Conçu en 1958 à l’occasion de l’Exposition universelle de Bruxelles, ce monument a tellement été apprécié du public qu’il fût rénové de 2004 à 2006 pour devenir un des symboles de Bruxelles et de la Belgique. J’étais très impressionnée par son architecture futuriste et par sa grandeur. L’étonnement a commencer dès l’entrée, lorsque nous avions pris l’ascenseur pour atterrir au dernier étage. Arrivée à 102 mètres de hauteur, nous avions une vue panoramique sur tout Bruxelles et les alentours ! Mais au-delà de la vue, l’Atomium est aussi un espace de culture où sont exposés documents et archives qui retracent l’histoire du monument et de la Belgique de l’époque. Aussi, nous y trouvons une boutique d’objets dérivés du monument, j’ai d’ailleurs adoré ces planches de skateboard 🙂
Mais ce qui m’a le plus plu, c’est l’exposition audiovisuelle qui se trouvait à l’intérieur. Nous étions plongés dans une ambiance sonore, dans le noir, avec des jeux de lumières incroyables ! Cela crée un fort contraste entre le début de la visite très lumineuse et ouverte sur l’extérieur. D’un coup, nous rentrions dans un univers complètement différent et immersif. La musique était très intense, nous ressentions comme une pression. Combinée avec les néons colorés, cela apportait une atmosphère futuriste, propre à l’architecture du monument. Avec Léa, nous avions l’impression d’être à bord d’un vaisseau spatial ahah !
Ensuite, nous avons continué notre visite avec le Design Museum de Brussel qui se trouve juste à côté de l’Atomium (environ 5 minutes à pied). J’ai beaucoup aimé la collection « The plastic design collection », qui retrace l’utilisation de cette matière qui révolutionna le champ du design, des années 1980 à aujourd’hui. Nous retrouvons des objets du quotidien, du mobilier d’intérieur et d’extérieur, des œuvres et même des vêtements et accessoires. Au cours du temps, nous voyons l’évolution de cette matière pour créer des formes originales et toutes en couleurs.
Ma collection préférée était celle du designer italien Gaetano Pesce (né en 1939). Il est une des figures de l’anti-design italien, et refusa de se soumettre aux diktats de l’industrie et de la standardisation de la production. Pour lui, le design n’était pas une réponse fonctionnelle à des problèmes donnés, mais plutôt un espace d’expérimentation et de questionnement de l’homme au sein de la société. Des modes de fabrication, aux matières utilisées et leur esthétique, ses objets réinventent le design de l’époque. J’ai été fascinée par la chaise Pratt, avec ses tâches de couleurs abstraites, sa forme déstructurée et sa matière brillante. Cette chaise m’a fait penser à de la lave en fusion.
